Après une après-midi papote avec une autre maman "nature", elle vient à me dire qu'elle est non conformiste. Moi je me dis que je ne suis pas non-conformiste! J'ai toujours étais ou voulu être dans les normes !
Élève studieuse, enfant obéissante, pas de crise d'ado, pas de fraude dans le bus, vis à vis des impôts, ou autre, ( comment ça c'est déjà être hors norme!? lol)... J'me suis toujours sentie "dans le rang"... Alors moi, non conformiste?
Bon, d'accord, d'un côté ça me plaît bien de "contrarier" ma belle famille avec mon allaitement long et ma "secte des couches lavables" (dixit mon beau père) ! J'aime bien le regard des gens surpris, amusé (voir courroucé...) quand je me ballade avec un bébé en écharpe la tête qui dépasse de mon manteau (aujourd'hui la p'tite voisine "Maman j'croyais que c'était un vrai bébé!")...
Bon d'accord, j'allaite mon fils de 2 ans passé, en même temps que ma fille de bientôt huit mois, qui est née à la maison, qui porte des couches lavables, commence à manger ... comme nous et adore téter des morceaux (tout bon tout bio ou presque)... Ben vui on finit nos nuits à quatre dans le lit, on ne tape pas nos gamins et on ne les laisse pas pleurer. Ils peuvent faire leurs expérience, grimper, courir sauter dans les flaques ou squatter notre dos... On se soigne avec le moins possible d'allopathie... Et on reste de marbre (enfin on essaye) vis a vis de la société de consommation...
Ben quoi? Tout le monde ne fait donc pas pareil? C'est pas ça la norme? suis-je donc non conformiste???
mardi 27 novembre 2007
dimanche 25 novembre 2007
Grande décision!
Nous avons eu une grande discussion avec mon homme...
Et voici ce qui en résulte : nous réfléchissions chacun de notre côté ces derniers jours et finalement nous en arrivons aux mêmes conclusions. Bon tout ce qui suit est notre vérité actuellement. Je ne dis pas que cette vérité ne variera pas d'ici 6 mois, un an ou deux ou trois!
Nous sommes ravis, comblés (de bonheur et d'attention à donner) par nos deux enfants. Actuellement nous aspirons à nous retrouver, nous nous faisons aspirer par notre statut de parents au détriment de notre couple.
Nous avons envie de profiter avec nos enfants de faire de plus en plus de choses avec eux et pas de replonger une troisième fois dans les nuits, les couches et tout ce que demande un maternage de proximité durant les premières années! (sans savoir ce qui nous attends pour la suite!)
Nous sommes ravis d'avoir deux enfants d'âges rapprochés . je crois que le fait qu'il soient deux nous permet un équilibre : nous avons très rarement de temps pour nous, mais au moins quand le papa ne travaille pas, nous pouvons être chacun pleinement avec un enfant. Et nous ne voyons pas nous couper en deux pour un troisième actuellement.
Je l'ai réalisé cette semaine ! Avant, je me mettais la pression parce que je me sentais presque submergée par mes deux alors inconsciemment je me demandais comment faire avec trois ! Du coup, je me mettais la pression et j'entrais dans un cercle vicieux... Complètement inutile, puisque virtuel! Finalement, je me me suis dit que deux c'est pas si mal et cela m'a libérée ! C'est bête, mais j'ai eu du mal à ne pas ressentir de culpabilité !
Il faut dire aussi qu'autour de nous, nous voyons des couples battre de l'aile sous le "poids" du quotidien bien rythmé d'une famille nombreuse... Depuis que nous nous connaissions, nous nous disions que nous désirions 4 enfants, puis après la naissance de notre aîné, 3, et maintenant avec notre miss, bébé aux besoins intense... 2!
De plus, avoir une fille, fut pour moi, un grand bonheur mais aussi une grande angoisse... Du coup, personnellement (et pour mon mari aussi...) nous préférerions avoir un garçon. Mais nous nous disons que ce n'est pas un bon état d'esprit pour accueillir un enfant ! Nous avons eu la chance de vivre deux grossesses et deux accouchements heureux (MERCI encore et toujours Bidibulette!) et devant tant de chance, nous n'avons pas envie de retenter notre chance ... Enfin pas tout de suite!
Et maintenant que mon homme est enfin "posé" nous sommes heureux de profiter un peu de notre "tranquillité" et d'avoir de la place! ça m'a l'air mesquin, mais après tout, nous ne faisons rien de mal! lol!
Et pourtant, là mes hormones devraient me tenter! (d'ailleurs va falloir revoir notre contraception)
Je me sens toute légère et mieux dans ma peau et plus à l'écoute de mes enfants !
Je tire mon chapeau à toute ces familles qui assument avec bonheur et bonne humeur une fratrie nombreuse ! Ce doit être génial mais pour l'instant, ce n'est plus pour nous!
Et voici ce qui en résulte : nous réfléchissions chacun de notre côté ces derniers jours et finalement nous en arrivons aux mêmes conclusions. Bon tout ce qui suit est notre vérité actuellement. Je ne dis pas que cette vérité ne variera pas d'ici 6 mois, un an ou deux ou trois!
Nous sommes ravis, comblés (de bonheur et d'attention à donner) par nos deux enfants. Actuellement nous aspirons à nous retrouver, nous nous faisons aspirer par notre statut de parents au détriment de notre couple.
Nous avons envie de profiter avec nos enfants de faire de plus en plus de choses avec eux et pas de replonger une troisième fois dans les nuits, les couches et tout ce que demande un maternage de proximité durant les premières années! (sans savoir ce qui nous attends pour la suite!)
Nous sommes ravis d'avoir deux enfants d'âges rapprochés . je crois que le fait qu'il soient deux nous permet un équilibre : nous avons très rarement de temps pour nous, mais au moins quand le papa ne travaille pas, nous pouvons être chacun pleinement avec un enfant. Et nous ne voyons pas nous couper en deux pour un troisième actuellement.
Je l'ai réalisé cette semaine ! Avant, je me mettais la pression parce que je me sentais presque submergée par mes deux alors inconsciemment je me demandais comment faire avec trois ! Du coup, je me mettais la pression et j'entrais dans un cercle vicieux... Complètement inutile, puisque virtuel! Finalement, je me me suis dit que deux c'est pas si mal et cela m'a libérée ! C'est bête, mais j'ai eu du mal à ne pas ressentir de culpabilité !
Il faut dire aussi qu'autour de nous, nous voyons des couples battre de l'aile sous le "poids" du quotidien bien rythmé d'une famille nombreuse... Depuis que nous nous connaissions, nous nous disions que nous désirions 4 enfants, puis après la naissance de notre aîné, 3, et maintenant avec notre miss, bébé aux besoins intense... 2!
De plus, avoir une fille, fut pour moi, un grand bonheur mais aussi une grande angoisse... Du coup, personnellement (et pour mon mari aussi...) nous préférerions avoir un garçon. Mais nous nous disons que ce n'est pas un bon état d'esprit pour accueillir un enfant ! Nous avons eu la chance de vivre deux grossesses et deux accouchements heureux (MERCI encore et toujours Bidibulette!) et devant tant de chance, nous n'avons pas envie de retenter notre chance ... Enfin pas tout de suite!
Et maintenant que mon homme est enfin "posé" nous sommes heureux de profiter un peu de notre "tranquillité" et d'avoir de la place! ça m'a l'air mesquin, mais après tout, nous ne faisons rien de mal! lol!
Et pourtant, là mes hormones devraient me tenter! (d'ailleurs va falloir revoir notre contraception)
Je me sens toute légère et mieux dans ma peau et plus à l'écoute de mes enfants !
Je tire mon chapeau à toute ces familles qui assument avec bonheur et bonne humeur une fratrie nombreuse ! Ce doit être génial mais pour l'instant, ce n'est plus pour nous!
jeudi 22 novembre 2007
Je suis un mammifère!
En pleine adaptation dans notre nouvelle vie (un peu galère, mais on va vers du meiux... de meiux en meiux!) j'ai eu une idée saugrenue : un 'chti troisième! Mes ovaires disent "ouiiiiiiiiiiiiii, encore une grosse, une accouchement, un bébé", ma tête dit "nooooooooooooooon! c'est déjà assez prenant comme ça mes deux bébés à accompagner dans le respect!" ... Et je me dis que le retour de couches n'est pas loin. Et vlan 15 jours plus tard... (alors que la miss tète encore toutes les nuits! c4est pô juste!) le retour de couche.... Et depuis, à part au début de mon cycle, cette envie viscérale!
Du coup, je ne sais combien je vais en avoir de bébés à ce rythme là!
Du coup, je ne sais combien je vais en avoir de bébés à ce rythme là!
dimanche 18 novembre 2007
CQFD
L'autre soir nous discutions avec mon homme au sujet de Terminus (notre hypothétique troisième enfant).
Une grosse question nous turlupine : où donner naissance à cet enfant ?
Mon homme (vu qu'il n'y a pas de sage-femme pratiquant l'AAD dans le coin), ben tu accoucheras à l'hôpital !
- NON!!!!!!!!! Alors je lui ai dit : ben on se débrouille pour que le terme coïncide avec des vacances pour Bidibulette ! Comme ça on l'invite autour du terme! (bon je rassure tout le monde, pour l'instant nous faisons attention à ce qu'il ne se pointe pas tout de suite Terminus! Et puis Bidibulette elle sera certainement occupée à pouponner d'ici là!)
- Et t'as pensé aux autres femmes?
- Je m'en fous ! (ben quoi, pour ce qui est d'accueillir mon bébé je pense d'abord à lui et après aux autres futures mamans... Je suis très égoïste)
- Et à Bidibulette, elle ne va pas suivre qu'une seule cliente
- Patiente!
- non cliente, elle est payée non?
- non patiente ! Nous ne sommes pas un simple numéro, il y a un "suplément d'âme!"
- Ca fait parti de la prestation.
- Tu ne peux pas dire ça!!! (Ca me choque!) Patient parce que il y a le technique certe mais pas que.... Client, c'est l'hôpital (ou la clinique) parce qu'il te considère comme un numéro soumi à des protocoles!
- Client, parce que les femmes qu'elle suit ne sont pas malades. Patient pour la clinique parce qu'ils soignent des personnes malades !
-DONC CQFD : JE N'AI RIEN A FAIRE A LA CLINIQUE POUR ACCOUCHER PARCE QUE JE NE SUIS PAS MALADE!
Bon,ben il est pas encore là cet enfant, mais il fait déjà beaucoup parler de lui ! Comme quoi rien n'et encore gagné, il y a encore du chemin à parcourir!!! Longue vie à ce blog ! LOL
Une grosse question nous turlupine : où donner naissance à cet enfant ?
Mon homme (vu qu'il n'y a pas de sage-femme pratiquant l'AAD dans le coin), ben tu accoucheras à l'hôpital !
- NON!!!!!!!!! Alors je lui ai dit : ben on se débrouille pour que le terme coïncide avec des vacances pour Bidibulette ! Comme ça on l'invite autour du terme! (bon je rassure tout le monde, pour l'instant nous faisons attention à ce qu'il ne se pointe pas tout de suite Terminus! Et puis Bidibulette elle sera certainement occupée à pouponner d'ici là!)
- Et t'as pensé aux autres femmes?
- Je m'en fous ! (ben quoi, pour ce qui est d'accueillir mon bébé je pense d'abord à lui et après aux autres futures mamans... Je suis très égoïste)
- Et à Bidibulette, elle ne va pas suivre qu'une seule cliente
- Patiente!
- non cliente, elle est payée non?
- non patiente ! Nous ne sommes pas un simple numéro, il y a un "suplément d'âme!"
- Ca fait parti de la prestation.
- Tu ne peux pas dire ça!!! (Ca me choque!) Patient parce que il y a le technique certe mais pas que.... Client, c'est l'hôpital (ou la clinique) parce qu'il te considère comme un numéro soumi à des protocoles!
- Client, parce que les femmes qu'elle suit ne sont pas malades. Patient pour la clinique parce qu'ils soignent des personnes malades !
-DONC CQFD : JE N'AI RIEN A FAIRE A LA CLINIQUE POUR ACCOUCHER PARCE QUE JE NE SUIS PAS MALADE!
Bon,ben il est pas encore là cet enfant, mais il fait déjà beaucoup parler de lui ! Comme quoi rien n'et encore gagné, il y a encore du chemin à parcourir!!! Longue vie à ce blog ! LOL
Maman au foyer!
Ca y est, maintenant que nous avons posé les valises, enfin les cartons (bien qu'il en reste encore...) que nous nous sommes posés, (pendant près de trois ans nousnous sommes dit "Mais où habiterons dans un mois???" "Où vais-je accoucher" "Où mais enfant vont grandir?" "Est "raisonnable" de mettre en route un deuxième bébé étant donné notre manque de tabilité professionel?" etc, etc...)... Je réalise enfin que je suis ... Maman au foyer ! Ca apra^t bête, mais jusque là, j'avais été : obligée de reprendre le boulot après la naissance de notre aîné, puis ne congé mat' pour le second, puis en congé parental... mais "pour pouvoir bouger plus facilement au cas où..." et je ne m'étais pas vraiment maman au foyer !
Et là, ça y est, je goûte au délice d'accompagner mes enfants. Au début je trouvais ça un peu pesant : je n econnaissanit personne, toutes les journées se ressemblaient et entr mon mal être et celui de mes enfants... ca faisait des étincelles ! Mais je sens que nous retrouvons de nouvelles marques, un nouveau train train quotidien... De nouveau les journées vont se ressembler mais cette fois ci ce sera plus paisible et on bouge quand même plus qu'à notre arrivée!
Les rendez-vous rythmés de la semaine : lundi, mercredi et vendredi matin : "Courte échelle" un leiu 'accueil ouvert où nous retrouvons plein de copains copines pour jouer et faire chauffer la langue. Plein de jeunes "cadres dynamiques" heureuse d'avoir mise leur carrière entre parenthèse pour s'occuper de leurs enfants.
Jeudi : le matin marché, l'après-midi crèche parental des "petits peut-on". Martin s'amuse pendant que je suis de corvée de lessive et que je participe à la préparation et à l'animation du goûter.
Du coup, le temps passe plus vite, les semaine s'enchaînent sans trop s'en redre compte et c'est sympa de se refaire un réseau axé autour de la parentalité respectée comme j'avais avant...
Et le week-end, montage de meuble, bullage et tourisme en famille!
Pour l'instant ça me convient bien !
Je suis contente de voir que note aîné est de nouveau comme avant un petit garçon participatif et de bonne humeur ! Ce matin nous avons joué lui, sa petite soeur et moi ! Ce fut un très bon moment, c'est marrant de les voir se marrer tous les deux ! Et puis, c'est agréablement émouvant de voir le visage de la miss qui s'éclaire quand elle voit son frère et réciproquement son frère qui souhaite jouer/porter/changer/bisouiller/caresser/chatouiller sa petite soeur!
Bef, ce matin, un mot me vient : SERENITE!
Et là, ça y est, je goûte au délice d'accompagner mes enfants. Au début je trouvais ça un peu pesant : je n econnaissanit personne, toutes les journées se ressemblaient et entr mon mal être et celui de mes enfants... ca faisait des étincelles ! Mais je sens que nous retrouvons de nouvelles marques, un nouveau train train quotidien... De nouveau les journées vont se ressembler mais cette fois ci ce sera plus paisible et on bouge quand même plus qu'à notre arrivée!
Les rendez-vous rythmés de la semaine : lundi, mercredi et vendredi matin : "Courte échelle" un leiu 'accueil ouvert où nous retrouvons plein de copains copines pour jouer et faire chauffer la langue. Plein de jeunes "cadres dynamiques" heureuse d'avoir mise leur carrière entre parenthèse pour s'occuper de leurs enfants.
Jeudi : le matin marché, l'après-midi crèche parental des "petits peut-on". Martin s'amuse pendant que je suis de corvée de lessive et que je participe à la préparation et à l'animation du goûter.
Du coup, le temps passe plus vite, les semaine s'enchaînent sans trop s'en redre compte et c'est sympa de se refaire un réseau axé autour de la parentalité respectée comme j'avais avant...
Et le week-end, montage de meuble, bullage et tourisme en famille!
Pour l'instant ça me convient bien !
Je suis contente de voir que note aîné est de nouveau comme avant un petit garçon participatif et de bonne humeur ! Ce matin nous avons joué lui, sa petite soeur et moi ! Ce fut un très bon moment, c'est marrant de les voir se marrer tous les deux ! Et puis, c'est agréablement émouvant de voir le visage de la miss qui s'éclaire quand elle voit son frère et réciproquement son frère qui souhaite jouer/porter/changer/bisouiller/caresser/chatouiller sa petite soeur!
Bef, ce matin, un mot me vient : SERENITE!
mercredi 14 novembre 2007
Introspection obligée
Un mois sans accès internet et qu'avec un téléphone portable (aie le hors forfait!) loin de toutes personne connue... Ça oblige à une certaine introspection ! Se fut douloureux, mais je pense en être sortie grandie !
Mais principaux axes de réflexions : l'éducation des enfants, mon devenir professionnel et Terminus.
Alors, en ce qui concerne mon devenir professionnel : Je me suis rendue compte que je ne voulais plus travailler en structure pour deux raisons; d'abord, je ne veux plus faire de l'alimentaire loin de mes convictions et j'ai peur de reprendre la salle d'accouchement en en étant restée éloignée aussi longtemps. Du coup, je pense profiter de mon congé parental puis de me former en haptonomie et d'ouvrir un cabinet en libéral!
Du coup, Terminus, notre troisième bébé... Nous nous posons beaucoup de questions : aurons nous assez de patience ? Nous n'avons que deux dos, je n'ai que 2 seins et nous n'avons que 2 paires de bras... Quelle est la place pour un troisième bébé? Pourtant, même pas encore conçu, il est déjà aimé ! Et puis où accoucher? Pas question de me retrouver à l'hôpital, mais alors où? Parce qu'il n'y a pas de sage-femme pratiquant l'aad dans le coin !!! Du coup, plein de questionnements de ce côté là.
Et du point de vu de l'éducation des enfants : La première semaine fut très très dure; les enfants étaient en souffrance, moi aussi, et j'ai découvert beaucoup de violence en moi. Ce fut très dur, j'ai beaucoup crié sur mon aîné. Ce fut très très dur et m'a fait posé beaucoup de question sur mes choix éducatifs. Ah, il en faut du lâché prise, il faut leur faire confiance à ces petits. Mais c'est dur de remplir leurs réservoirs affectifs quand le sien est vide! Ça va de mieux en mieux, je prend mes marques, eux aussi et je commence à avoir des connaissances ici.
Bon, j'y reviendrai plus tard, mes loulous m'appellent!
Mais principaux axes de réflexions : l'éducation des enfants, mon devenir professionnel et Terminus.
Alors, en ce qui concerne mon devenir professionnel : Je me suis rendue compte que je ne voulais plus travailler en structure pour deux raisons; d'abord, je ne veux plus faire de l'alimentaire loin de mes convictions et j'ai peur de reprendre la salle d'accouchement en en étant restée éloignée aussi longtemps. Du coup, je pense profiter de mon congé parental puis de me former en haptonomie et d'ouvrir un cabinet en libéral!
Du coup, Terminus, notre troisième bébé... Nous nous posons beaucoup de questions : aurons nous assez de patience ? Nous n'avons que deux dos, je n'ai que 2 seins et nous n'avons que 2 paires de bras... Quelle est la place pour un troisième bébé? Pourtant, même pas encore conçu, il est déjà aimé ! Et puis où accoucher? Pas question de me retrouver à l'hôpital, mais alors où? Parce qu'il n'y a pas de sage-femme pratiquant l'aad dans le coin !!! Du coup, plein de questionnements de ce côté là.
Et du point de vu de l'éducation des enfants : La première semaine fut très très dure; les enfants étaient en souffrance, moi aussi, et j'ai découvert beaucoup de violence en moi. Ce fut très dur, j'ai beaucoup crié sur mon aîné. Ce fut très très dur et m'a fait posé beaucoup de question sur mes choix éducatifs. Ah, il en faut du lâché prise, il faut leur faire confiance à ces petits. Mais c'est dur de remplir leurs réservoirs affectifs quand le sien est vide! Ça va de mieux en mieux, je prend mes marques, eux aussi et je commence à avoir des connaissances ici.
Bon, j'y reviendrai plus tard, mes loulous m'appellent!
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