Encore des histoires de boulot...

Avant-hier j'étais de garde, et une fois n'est pas coutume, j'ai eu la chance de suivre des futures mamans... qui comment dire.... Ne partagent pas mes idéaux ! Vous me direz, c'est leur choix... Mais des fois, il ne faut pas dépasser les bornes des limites !
alors, la première que j'ai eu la chance de suivre était enceinte de jumeaux, à 38 SA. Elle avait une grossesse difficile, AMP dès 28SA, avec hospitalisation puis hospitalisation à domicile. Bref, je fais le point avec elle pour un éventuel déclemenchement. Je mesure sa hauteur utérine, je lui fais atrocement mal... Je lui prend la tension, la machine est une vraie calamité... Je l'examine (difficlement, soit) elle veut que le médecin revérifie derrière moi (il a trouvé pareil, tanpis pour elle)... J'essaye de parler avec elle, le lui dit que c'est bien d'en arriver à ce terme... Elle me répond, "Ben j'aurai vraiment préféré avoir des prémas ! " Je suis sortie de la pièce, cette phrase était dite avec violence, j'avais vraiment l'impression qu'elle en en voulait, au corps médical et à ses bébés... Se rend-t'elle seulement compte de ce que cela représente de naître prématurément???
Les bébés vont bien, sont col est fermé quasi effacé, mais fermé) ... Bref, il n'y a aucune raisons médicale de la déclencher et du coup, le déclenchement est ajourné...

J'enchaîne sur un déclenchement, une deuxième pare qui a eu un premier enfant de 2,4kg. Celui-ci doit ête un peu plus gros, autour des 3kg et a été en siège jusuqe tardivement et du coup elle a eu le droit à son scann pelvien... Indice de Magnin à 25... Elle vous savez ce qu'elle me demande ? " Une césarienne, pour ne pas avoir mal ! " Argh!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Finalement le déclenchement s'est bien passé et je l'ai laissé à la relève le soir dilatée à 8 cm, bien contente de ne pas avoir spécialement eu mal pendant la journée.

Comme quoi, des fois, c'est la clinique quipose des limites à une trop grande médicalisation (bon faut quand même avouer que c'est pour se protéger médico légalement)

Entre temps je suivais une femme primipare qui au début de son travail ne désirait pas de péri. Lors d ela relève le matin, elle était à 6cm, et attendait l'anesthésiste qui n'avait pas voulu se déplacer en fin de nuit !?.... Du coup, je commence par lui masser le dos (je cherchais à la soulager en attendant la relève des anesthésiste, 20' plus tard ) et lui propose de refaire le point pour voir où elle en est de son travail et si elle désire finalement ou non cette péri. Le col n'avait pas beaucop bougé et le bébé était en présentation postérieur. Du coup, elle a eu une péri et la fin travail fut assez longue avant que ce petit homme décide à faire le tour du bassin de sa maman. Mais bon, j'étais contente parce qu'elle a été patiente (elle est restée un moment à complète, et ej lui avait expliqué qu'il valait mieux laisser le petit descendre que de le faire tourner à coup de ventouse ) et que je lui ai laissé le choix pour la péri....

Enfin, une denrière histoire qui m'a bien mis les nerfs : le samu appelle pour dire qu'une maman avait accouché de façon inopinée chez elle. Il nous la transférait. Bien. Elle est arrivée deux heure après la naissance de son bébé, pas encore délivrée (la placenta dans le vagin... Ca doit être trèèèèèèèèèèèèèèèès agréable avec une déchirure et des contractions qui poussent derrières) ... Parce que c'est dansgeureux de délivrer une femme??? Moi qui croyait que c'était dangereux de laisser un placenta trop longtemps (j'sais pas, à moins qu'ils veuillent l'enchatonner???) ... Et petite cerise sur le gâteau, le bébé a eu le droit à un prélèvement gastrique pour l'unique raison d'être né à domicile... Donc d'avoir un risque infectieux ! Les mains de sa mère sont sales, ou est-ce sa maison???? De toutes façons, sa mère, elle ne va pas mettre de gants pour s'en occuper et 3 jours après sa naissance, il va y retourner dans " son nid à microbes " (en plus, à choisir entre les crobes de chez soit et ceux de la clinique...)
Bref, journée franchement en demie teinte !